Le lien entre notre corps et notre esprit est très étroit. C’est encore plus vrai après un burn-out, ou un stress prolongé.
Les tensions du psychisme, du mental qui entre en résistance pour faire face au stress, vont entraîner des tensions du corps, je vous en ai parlé dans la dernière newsletter.
Au niveau tissulaire, les muscles se contractent, se tendent et avec le temps ce phénomène s’installe.
Une restriction de la mobilité des fascias apparaît, entraînant douleurs, fatigue et tutti quanti.
Le travail en fasciathérapie consiste à refaire le chemin à l’envers : c’est-à-dire partir du corps, des tissus, là où ça fait mal, pour aider les fascias à se relâcher, ce qui par voie de conséquence, permet alors à l’esprit de s’apaiser.
Mais dans ce travail d’accompagnement du relâchement des tissus, il arrive que ceux-ci, après une remise en mouvement, se crispent subitement.
Sous mes mains, je sens les tissus se serrer, se tendre, un peu comme un cheval qui se cabre … Le corps résiste …
La dernière chose à faire, à ce moment-là, c’est de forcer le mouvement. Car alors le corps se ferme et la partie est terminée si je peux m’exprimer ainsi.
La main doit garder le contact avec les tissus, rester présente, attentive, à l’écoute, avec empathie, pour ce tissu qui exprime sa souffrance, qui raconte à sa façon ce qu’il a vécu.
Petit à petit, la magie opère, le tissu reprend son mouvement, puis se fige à nouveau et accompagné par la présence de la main, reprend sa course.
Une sorte de valse à trois temps s’engage alors entre les fascias et les mains, jusqu’au moment où le corps lâche, et avec lui le mental, qui finalement accepte de baisser la garde, car il n’y a plus de danger.
Parfois, la personne pousse un soupir de soulagement, une grande respiration de délivrance.
Cet instant-là est pour moi une source d’émerveillement, mais aussi d’immense gratitude pour la fasciathérapie, pour cet enseignement que j’ai reçu de Christian Carini.
Car le lâcher prise en fasciathérapie ne se commande pas, il intervient lorsque c’est le moment, parce que c’est le moment. Il se vit, à travers l’expérience.
C’est une source de joie, mais aussi d’humilité, car mes mains ne font qu’accompagner les tissus, et ce qui arrive ensuite m’échappe totalement.
Vous l’aurez compris je suis complètement fan : Vive la fasciathérapie !
Les actus de cet été
Fermeture du cabinet du 28 juillet au 25 août, déménagement et nouvel espace de soins
Cet été va être consacré à un nouveau déménagement : je quitte Saint Maximin la Sainte Baume pour m’installer à GONFARON (toujours dans le Var), où je vous accueillerai à compter de septembre au 43, impasse des acacias.
Vous pourrez également venir faire vos séances à TOULON le jeudi, à compter là encore de septembre, quartier du Mourillon, à l’espace Felicitad, situé 126, rue Montauban.
Et toujours à DIJON, au 18, rue Lafayette, la première semaine du mois.
Marche consciente en plein air
Dans les pas de Sainte Marie Madeleine
Cette activité est suspendue pendant l’été
Séances de fasciathérapie en présentiel à Dijon, du 28 août au 1er septembre
Vous n’avez pas encore réservé votre séance ? N’hésitez pas à me contacter !
Je vous souhaite un très bel été !
Nathalie
