Notre monde est un monde de dualité, d’alternance : le jour/ la nuit ; le chaud/le froid ; le silence/le bruit ; l’ombre/la lumière.
L’ombre fait souvent peur, la nôtre, notre part d’ombre mais aussi celle des autres, de ce monde, de ces guerres.
Toute cette violence qui nous dépasse et nous laisse sans voix, avec un sentiment d’impuissance.
Avec cette question qui, peut-être, est déjà venue à vos oreilles : que puis-je faire là où je suis?
J’ai cherché une réponse à cette question.
Et le début de la réponse est venue des écrits d’une grande âme s’il en est, le Mahatma Gandhi : « J’ai remarqué que les pires destructions ne font jamais complètement disparaître la vie. Il doit donc exister une loi supérieure à celle de la destruction.
Seule cette loi suprême peut donner un sens à notre vie et établir l’harmonie indispensable au fonctionnement des rouages sociaux. Et, si ce doit être là notre loi, nous devons tout mettre en œuvre pour qu’elle règle la vie quotidienne.
Chaque fois qu’il y a discorde, que vous vous heurtez à des oppositions, efforcez-vous de vaincre l’adversaire par l’amour. Toute ma vie, j’ai eu recours à ce moyen élémentaire pour régler de nombreux problèmes. Cela ne signifie pas que toutes mes difficultés sont résolues. J’ai trouvé simplement que cette loi d’amour était plus efficace que la voix de la violence. » (Gandhi, Tous les hommes sont frères, Gallimard, p. 154)
Ces réflexions empreintes de sagesse ont fait naître une autre question : mais comment faire pour laisser parler en moi cette voix de l’amour ?
La réponse a jailli quasi instantanément de mon esprit : la méditation !
Car la méditation invite à plonger au cœur de nous-même, à dépasser le monde de dualité dont je parlais tout à l’heure, pour aller à la rencontre de la source de l’Amour universel et y puiser de quoi nous nourrir, pour mieux ensuite partager cet amour.
Vous ne savez pas méditer ? Ce n’est pas une difficulté !
Commencez simplement par vous assoir quelques instants au calme, le dos bien droit et fermez les yeux.
Prenez quelques instants pour observer le va-et-vient de votre respiration, puis pensez à une personne qui vous est chère, que vous aimez et connectez-vous à ces sentiments que vous éprouvez pour cette personne.
Puis, adressez ces sentiments d’amour qui sont présents d’abord à vous-même (c’est très important), puis à d’autres êtres : amis, famille, voisins. Progressivement, allez plus loin si c’est possible : votre quartier, votre ville, votre région, votre pays, tous les pays … tous les êtres qui souffrent d’où qu’ils soient.
Envoyez-leur ces vibrations d’amour par la force de votre pensée.
Restez quelques instants dans le silence intérieur et revenez progressivement à votre état de vigilance habituel.
Pratiquez régulièrement, et n’hésitez pas à m’envoyer un message pour me faire part de votre expérience. Je serai ravie de vous lire !
