Le burn out est l’expression à la mode de nos jours, et lorsqu’on se sent fatigué, stressé ou encore déprimé, que l’on se sent dans le « down », il peut être tentant de ranger tous ces phénomènes dans la catégorie « burn out ».
Mais en réalité, qu’est ce que le burn out ?
Le burn out vient de l’anglais, qui signifie littéralement : brûler, épuiser, s’épuiser.
L’OMS a inscrit le burn out dans sa classification internationale des maladies en 2019, ce qui est somme toute assez récent.
Il consiste en « un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès ».
Concrètement, le burnout se caractérise par trois éléments :
Un sentiment d’épuisement émotionnel (« Je me sens vidé de ma substance »),
Le cynisme où un sentiment de négativité lié aux autres et à son travail,
Le sentiment de non accomplissement personnel et d’efficacité professionnelle réduite.
D’après l’association « au temps pour soi », le burn out se produit en 4 phases :
La phase d’engagement : la personne est très engagée dans son activité, généralement plus que la moyenne.
La phase de surengagement : suite à un déclencheur (nouveau projet, nouvelle position, changement d’organisation, …) le travail prend toute la place sur la vie personnelle.
La phase de résistance : la personne nie son surmenage, pense et dit qu’elle y arrivera, s’acharne.
La phase d’effondrement : cette phase peut être progressive ou brutale. L’estime de soi est anéantie, la personne est dans l’incapacité de se concentrer, de travailler, le cerveau et parfois le corps patinent, la machine ne répond plus. Les symptômes sont émotionnels, physiques, cognitifs, comportementaux et motivationnels.
En termes de symptômes, le burn out peut se traduire de mille manières. Fatigue passagère, lente dépression, AVC, accident cardio-vasculaire, décompensation soudaine…
Du point de vue strictement médical, il est vrai que le burnout produit une valse hormonale frénétique avec (entre autre) l’hyper sécrétion de cortisol qui endommage les neurones de l’hippocampe (zone responsable de la mémoire et de la concentration) et du cortex préfrontal (prévoyance et prévision de changement, planning et prise de décisions), sans oublier les conséquences sur la digestion et le système immunitaire, le pancréas et le foie.
Face à l’effondrement qui se produit lors du burn out, la première chose à faire est tout simplement de mettre le corps au repos, de se mettre au repos.
Et progressivement, d’agir pour aider le corps à se reconstruire.
Cela signifie bien s’alimenter, supplémenter en vitamines et minéraux, s’oxygéner.
Le cerveau, qui a été malmené avec le burn out, est un gros consommateur d ‘oxygène, aussi toutes les pratiques en extérieur ou qui agissent sur la capacité respiratoire (yoga, tai chi, ki-gong, sophrologie) sont à privilégier.
Aider le corps à se reconstruire peut aussi passer par la fasciathérapie.
En effet, dans le réseau des fascias passent des fibres nerveuses, lesquelles font partie de notre système nerveux autonome (qui gère automatiquement l’alternance des phases d’activité et de repos de notre organisme).
En aidant les fascias à se relâcher, la fasciathérapie rééquilibre en douceur le système nerveux autonome.
Son action va se traduire par une amélioration du sommeil, une diminution des angoisses, des douleurs (les fibres nerveuses contiennent des récepteurs de la douleur). L’appétit revient, l’énergie et la vitalité aussi.
Comme les fascias sont les gardiens de la mémoire de nos émotions, la fasciathérapie va aussi agir sur l’épuisement émotionnel lié au burn out, pour amener une reconnection aux émotions positives, à la joie de vivre.
Progressivement c’est une véritable re-naissance qui se produit, le phoenix renaît de ses cendres si je peux faire ce parallèle (je trouve que l’image correspond bien au burn out).
Une nouvelle personne voit le jour, avec une nouvelle vie à vivre, de nouvelles expériences et une conscience plus fine de sa relation à son corps.
Une véritable transformation !
Actus d’avril
En mode « off » du 10 au 17 avril : un petit temps de pause, pour mieux vous retrouver !
Je prends quelques jours de congés, à très vite !
Evénement !
Atelier méditation à Saint Maximin le samedi 22 avril : cet atelier, limité à10 personnes maximum s’adresse aux pratiquants expérimentés. Me contacter pour plus d’informations
Marche consciente en plein air
Dans les pas de Sainte Marie Madeleine
Le magnifique massif de la Sainte Baume nous tend les bras, pour une demi-journée dans les pas de Sainte Marie Madeleine, avec un parcours qui nous conduira à la grotte du sanctuaire.
Prévoir le pique-nique
Départ à 9h30 depuis Plan d’Aups
45 euros par personne
Jeudi 20 avril
Jeudi 4 mai
L’inscription préalable est nécessaire pour participer à l’une de ces sorties.
Je vous souhaite de Joyeuses Pâques !
