Ma première expérience avec la fasciathérapie et les animaux a été avec mes propres chiens.
En effet, lorsque j’ai commencé à me former à cette méthode, j’ai eu la curiosité de tenter de pratiquer ce que j’apprenais pour soulager les maux « humains », sur une petite chienne, basset, qui vivait avec moi.
Avec l’âge, elle se coinçait parfois le dos et n’arrivait plus à monter sur le canapé (oui j’avoue … le canapé, c’est le panier du chien!).
Le premier essai a été stupéfiant, car dès que j’ai eu terminé la séance, Diane, c’était son nom, a littéralement bondi sur le canapé avec une satisfaction non dissimulée!
J’ai poursuivi mes essais, et j’ai ainsi pu soulager des dilatations d’estomac, des boiteries, des lumbagos, des problèmes rénaux ou hépatiques, des urticaires, des troubles du comportement avec souvent quelques coups de « langue sur le museau » comme remerciement de mes petits « patients à quatre pattes ».
Avec les chats, l’expérience a également été très concluante, ils sont très réceptifs, même s’il leur faut parfois un petit temps d’adaptation pour accepter le toucher si particulier de la fasciathérapie!
J’ai également eu l’occasion de pratiquer sur des chevaux, ce qui prend une dimension particulière, car les soins doivent tenir compte de la taille de ces êtres si sensibles …
Toute cette expérience a été possible, dans mes premières années, grâce à la confiance que m’a accordé Patrick SACCO, fondateur de l’association RESPECTONS.
Patrick m’a laissé ainsi venir régulièrement à la Chaume, là où vivent plusieurs chats et chiens récupérés par l’association en attendant d’être adoptés (ou remis sur pied lorsque la vie les a bousculés), pour pratiquer la fasciathérapie.
Je ne compte pas les flots de papouilles, innombrables câlins, les rires aussi avec les réactions parfois surprenantes de mes petits « patients à 4 pattes ».
Parfois, ils partaient en courant au beau milieu de la séance rejoindre les copains qui étaient partis aboyer dehors, puis revenaient soit terminer s’ils en éprouvait encore le besoin, soit me remercier parce qu’ils avaient eu suffisamment de soins à leur goût.
Parfois c’était la bagarre pour être le premier à bénéficier de la séance, et souvent il y avait toujours un chat qui se faufilait entre les pattes des chiens et qui se retrouvait à la première place pour démarrer le soin.
Aujourd’hui, je vis trop loin de la Chaume pour poursuivre cette expérience, mais je garde un lien de coeur avec Respectons et toutes celles et ceux qui se dévouent pour prendre soin de nos amis canins et félins.
Je ne sais pas si je vous ai, à travers ce court récit de mon expérience, convaincu de l’efficacité de la fasciathérapie.
Tout ce que je peux dire, c’est que la fasciathérapie, ça « marche », non seulement sur nous humains, mais aussi sur nos compagnons à 4 pattes!
Alors qu’attendez-vous? Venez essayer!
